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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 07:13

Comment ignorer ton mépris ostensible
Pour mes mots, mes gestes, mes pensées incisives.
Je me heurte à ton indifférence affective
Qui, d’une distance aveugle, atteint pourtant sa cible.

Je crois convoiter un microcosme insensible,
Je ne peux rien faire pour notre histoire qui dérive.
Comment ignorer ton mépris ostensible
Mur, devant moi que tu dresses, défense passive ?

Je me sens seul, me renferme, de moins en moins libre,
Pris dans une toile d’incertitude maladive,
Mais, conscient de ces logiques que j’esquive,
Je finis par me croire un brin trop sensible.

Mais comment ignorer ton mépris ostensible…

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 07:12

Tel ce bateau qui traverse les tempêtes,
Résistant aux assauts des vagues muettes,
Mon coeur, au bout d’un océan solitaire,
Termine sa quête de la passion d’hier.

Elle transperce deux yeux qui se croisent enfin,
Elle les fait vivre comme au premier matin,
Ce regard embrase la bougie de mon coeur
Et ma flamme brille à nouveau de bonheur.

Mon Amour, tu as fait chavirer mon esprit,
As conquis, aux abysses, mon âme engloutie,
Puis a gravé ton prénom en lettres d’amour
Dans ma vie qui, toujours lentement, suit son cours.

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 10:19

Qu'entends-je résonner au plus profond de moi ?
Quelques notes de piano, mélancoliques,
Accords larmoyants qu'on aimerait buccoliques
Mais seule la tristesse me mets en émoi.

Ce soir, j'aurais aimé te proposer mes bras,
Te serrer contre mon torse la nuit durant,
Passant ma main dans tes cheveux, les caressant,
Que, quelques minutes, tu oublies tes tracas.

Mes mes bras sont là, et tu n'y es pas au creux,
Si loin de toi, mon coeur se sent tout malheureux,
Il n'attend qu'un beau rêve pour te rattraper.

Le temps nous joue des tours, trop vite ou trop lent
Car si deux nuits nous séparent du beau moment,
Ces deux nuits vont durer comme une éternité.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 06:40

Regarde là-haut cette belle étoile
Si proche mais à des années-lumières
De nous, nos corps, notre vie, même la Terre.
Dans tout le ciel, aucune autre ne l'égale.

Ouvre les yeux et vois-là qui se dévoile :
Chimie inexpliquée, précieuse matière.
Regarde tout là-haut cette belle étoile,
Elle restera là pour la vie entière.

Pendant que d'autres filent, elle, s'installe
Au beau milieu de toutes ces poussières,
Ces galaxies que, sans doute, elle éclaire,
Comme elle scintille quand mon coeur s'emballe.

Regarde tout là-haut la plus belle étoile.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 06:47

Lorsque réalité se mue en rêverie,
Je me laisse emporter dans mille et un songes,
Un océan où, les yeux fermés, je plonge,
L'esprit qui coule dans ces pensées infinies.

Parfois claires, si proche de la surface,
Ces eaux me caressent d'innombrables ondes,
De leur nageoires, ils m'accueillent dans leur monde,
Des dauphins, autour de moi, bravant l'audace. 

Parfois troubles, inhibant ma clairvoyance,
Ces eaux qui m'entourent déguisent mes envies
En images furtives, en reflets de vie,
Lumières bien ternes pour de douces offenses.

Enfin parfois sombres, ces eaux, si tenaces
Que mes yeux, fermés, ne peuvent pas voir
Les vapeurs acides sorties des fumeurs noirs,
Qui subliment mes ivresses abyssales.

Retour en surface de mon existence,
Remonté des profondeurs de mon inconscient,
J'émerge entre les vagues de cet océan,
Où navigue mon intime insouciance.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 06:55

Voici venu le moment de se souvenir
Des jours heureux et des nuits au creux de tes bras ;
Je regarde le mois d’août lentement partir,
De vives larmes coulent dans mon coeur, pourquoi ?

Septembre a verrouillé les portes de l’été,
Refermé le livre qui m’a tant enchanté ;
Oubliés ces pages qui coloraient ma vie,
Noyées dans un rêve qui s’éloigne de mes nuits.

Fini la tendresse des câlins, des baisers,
Les montagnes d’amour constituant mon passé,
Les yeux souriant, aux regards inflammables.

Octobre s’ouvre devant moi de bonne heure
Quand Septembre résonne encore dans mon coeur
Comme une longue pluie d’automne, interminable.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 06:44

Quelques frissons parcourent son corps humide,
Peut-être ces gouttes, perles avides,
Ou bien l'excitation d'enfin le rencontrer,
A ses yeux admiratifs, alors se montrer.

Au premier tiroir, le choix d'un doux voilage,
Noir séducteur, réhaussé d'un habillage
De subtils dessins en dentelle exquise,
Arabesques sinueuses, indécises.

Quelque attache légère maintient ces attraits,
Quatre petits noeuds coquins, satinés, discrets,
Que de sa jupe, la belle vient recouvrir,
Oubliant une étoffe, avec un sourire.

Elle chausse alors une paire de hauts talons,
Galbant ses belle jambes, parées de nylon,
Puis prend la pose, avec sensualité,
Imaginant quel sera, sur lui, son effet.

Un peu de satin, de dentelle mélangés,
Déposés sur ses seins, qu'un haut déboutonné,
Révèlera partiellement aux yeux gourmands,
De celui qu'elle rejoint, complice ou amant ?

Pour parachever son oeuvre de séduction,
La belle, en son cou, appose avec passion,
Une ou deux fragrances d'un parfum, d'un instant,
Et puis s'envole vers son rendez-vous galant...

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 06:54

Un de mes grands plaisirs est de rester, ainsi, livré aux gouttes qui ruissellent sur mes joues, qui innondent mes yeux où se noient souvent quelques rêves...


Quelques larmes, quelques gouttes, la pluie tombe
Sur les paupières fermées de mes yeux rêveurs.
Je voudrais partir car enfin il est l’heure :
Pourtant je suis là, sous un flot qui m’inonde.

Je vois la foudre mais aucun bruit d’orage,
Elle frappe et résonne dans le ciel déchaîné,
Laboure le chant humide de mes pensées,
S’abat sur mon âme qui plonge et surnage.

Souffle d’air, bras en croix, enfin je respire.
Torrent, ruisselle encore sur mon sourire !
Viens, navigue, enfuie-toi mais, surtout, reste…

Eclat de rire, si stupide sous la pluie,
Que fais-je là, trempé, lessivé, je m’ennuie ?
Non, car j’apprécie ces caprices célestes…

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 06:45

A lire peut-être avec des yeux d'enfants, un coeur aimant ou l'esprit léger...

Le château du royaume, fièrement, se dresse,
Au milieu des arbres, et puis cette rivière
Qui coule comme le bonheur inonde ces terres,
Les hommes sont heureux, les femmes des déesses.

Le Prince sourit, se noyant dans ces beaux yeux,
Regard embrasé à sa douce princesse,
Témoignage d'amour d'un cœur qui ne cesse
Pour sa chère et tendre de brûler de mille feux.

Il prend sa main et la caresse tendrement,
La serre tellement fort que son corps tremblant
Frissonne jusqu'à son cœur, en tous points conquis...

Il est fou, saoul, enivré par tous ses charmes,
Succombant à sa princesse qui le désarme,
Emportant avec elle un amour infini.

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 10:55

Il appartient à l’homme de trouver compagnie,
De briser les silences, glaçants assassins
Par un mot, un signe, la caresse d’une main
Qui efface les pleurs d’une longue insomnie.

Comment supporter une pareille calomnie ?
Un désir inavoué fait un sombre destin.
Il appartient à l’homme de trouver compagnie,
Pour jeter à jamais son sinistre pantin,

Enfin savourer la solitude évanouie.
Un regard, un baiser, des rires enfantins
D’un souffle qui s’endorment et au petit matin
Se réveiller au parfum d’une fleur épanouie.

Il appartient à l’homme de trouver compagnie.

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