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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 08:07

Tout commença par un rêve qui m’emmena
Dans un lieu dont mon cœur ne se souvient pas,
Où tu m’as emmené, charmé et embrassé,
Pour finir au matin sans vraiment quoi penser.

Le rêve n’est désormais plus qu’un souvenir,
Une semaine a passé et je ne vois venir
Quelque signe d’amour, pourtant je croyais bien
Qu’à nouveau un rêve m’avait tendu la main.

Vint alors cette nuit, tout a recommencé,
Un rêve éveillé est venu m’enlacer
Et, à nouveau, son charme m’a rendu muet.

Une fois la nuit finie, mon rêve s’est enfui,
Mais mon cœur l’a gardé au plus profond de lui ;
Serait-ce une symphonie qui n’en finit jamais ?

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 08:04

Il était une fois au fin fond de l’espace,
A l’abri des regards et du temps qui passe,
Deux étoiles qui brillent très haut dans les cieux
Juste deux petites étoiles, juste deux.

Face aux trous noirs et aux tempêtes célestes,
Elles se dressent vaillamment et, d’un simple geste,
Balayent les obstacles si ridicules
Devant l’union de deux étoiles noctambules.

La première s’endort parmi ses semblables,
Aux creux des bras d’une seconde admirable,
Un sommeil profond qui n’en finit de lui plaire…

Cette seconde, tellement magnifique,
Eclaire le ciel de sa lueur magique,
Bel astre solaire d’une obscure première.

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 06:54

Une plongée dans une vieille noirceur passagère de l'âme...


Je n'ai que 18 ans et je suis déjà mort,
J'ai perdu ma raison d'exister encore ;
Mon âme est détruite et mon cœur est en pleurs,
Mon Amour m'a laissé dans le doute et la peur.

Délaissé sur un chemin encore inconnu,
J'ai quitté le sentier et je m'y suis perdu.
La forêt se referme, le bois m'agresse,
Les branches pointues, de plus en plus, m'oppressent.

Alors, sans défense ni secours possible,
Sans aucune porte de sortie accessible,
Je m'assois et m'endors sous un chêne sans âge.

Puis très tôt au matin, à l'aube de ma vie,
Toujours vêtue de noir, moi encore endormi,
La Mort passe, et me fauche au passage.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:10

Le corps dissimulé et le visage serein,
Ses boucles étendues dans ma direction
Me laissent entrevoir, quelle tendre émotion,
Un peu de sa peau si douce sous mes mains.

Sa respiration, calme et régulière,
Apaise le plus profond de mon âme ;
Il est de ces moments qui, parfois, vous désarment,
Le silence qui s'installe pour une nuit entière.

Je n'ose te réveiller pour te glisser à l'oreille
Quelques mots doux. Mais, peut-être, dans ton sommeil
Tu les entendras résonner, tout bas...

Je te laisse, ainsi, entre de bonnes mains,
Perdus dans des rêves, dont, au petit matin,
Il n'y aura qu'un "je t'aime" dont tu te souviendras.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 07:32

Il joue à se cacher derrière un nuage,
Tapis balayé par les éclairs d’un orage.
Quand survient l’accalmie, l’Azur se dévoile,
L’arc-en-ciel tire une flèche dans ma voile.

Au loin, je vois un iceberg, blanc-bleu glacial,
Narguant les vagues sur ses flancs qui s’affalent.
Mais cette larme se fond dans les mers du Sud,
Elle me fait voguer par toutes les latitudes.

Tout n’est que bleu, le ciel, la mer, mes yeux dans l’eau,
Reflet bleuté, infidèle, peut-être beau
D’où tombent quelques gouttes, salées, abandonnées.

Tout n’est que bleu, mes yeux, mon âme et mes pensées ;
Il gouverne mes jours, conjuguant au passé
L’histoire d’une vie parfois dure à assumer.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 07:05

A la terrasse d'un café, le soir venu,
Je m'assieds quelques instants pour me reposer,
Quand, un peu curieux, mon regard vient se poser
Sur deux bas qui glissent le long de l'avenue.

La belle dame s'installe, non loin de moi,
Ses jambes se dévoilent un peu plus alors,
Quand la jupe remonte, dans ce bel effort,
Elle se pose ainsi, affolant mon émoi.

Lorsque ses jambes se croisent, tout lentement,
Délicieux instant d'exquise séduction,
La dentelle d'un bas, révélée dans l'action,
Me dessine un sourire, mes yeux s'enivrant.

Sûrement consciente de son petit effet,
Elle rajuste son bas d'une main experte,
Puis replace la jupe, oh, quelle perte...
Et conclut le jeu d'un sourire satisfait....

Mon âme envoûtée, Je ne peux me résoudre
A détourner les yeux de tant de délices,
L'ignorer alors me mettrait au supplice,
Je n'aimerais voir mes rêves se dissoudre.

Presque résigné, voilà qu'un doux regard,
Amusé, souriant, m'invite à continuer
A profiter de ces plaisirs dissimulés,
Ces trésors qu'elle m'offrira peut-être plus tard.

Sur ses bas s'affairent ses doigts acrobates,
Ajustant la bride de son escarpin,
Puis remontent en douceur, les savants coquins,
Le jeu s'éprend de caresses délicates...

Candide, elle rajuste une jarretelle,
Ses yeux pétillants, noisettes crâquantes,
M'invitent à la rejoindre sans attente,
Partager un vers, une rime en dentelles.

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 08:18

Le paysage défile devant mes yeux,
Très vite attirés par la petite rivière
Qui coule calmement le long des voies qui m'enserrent,
M'offrant un spectacle ô combien somptueux.

Elle disparaît un moment, joue à se cacher
Au milieu des arbres qui surplombent son lit,
Puis revient devant moi subitement à la vie
Echangeant un sourire avec les passagers.

Elle est un temps large, à l'aspect majestueux,
Un temps plus étroite aux contours sinueux,
Mais toujours tendrement, la douceur qui s'écoule.

Mon attention captée par ce tout petit flot,
Je rêve de continuer mon voyage sur l'eau :
La rivière m'enivre et me rend saoul.

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 07:13

Parfois, l’homme se perd dans des rêves sombres,
Les yeux pleins de larmes et le cœur échoué
Sur les rochers lamentables de ses pensées.
Il ferme les yeux, mais voit toutes ces ombres.

Puis vient ce chant des profondeurs de ses songes,
Un chant qui l’appelle et l’invite à venir
Oublier le passé, inventer l’avenir
Et construire enfin ce rêve qui le ronge.

Quelques heures plus tard mais toujours endormi,
Le cauchemar s’atténue, les démons ont fini
De torturer notre homme qui ne veut que partir.

Le réveil est brutal, il se sent perturbé,
Revenant du pays des horreurs dérobées,
Sa main efface ce qu’il a pu ressentir.

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 06:59

Si tu me demandais un vers,
Les mots défileraient comme l’éclair
S’assembleraient, même,
Et je te donnerais un poème.

Si tu me demandais un baiser,
Soudain, mon sang s’agiterait,
Mon âme deviendrait ivre de bonheur,
Et je te donnerais mon cœur.

Si tu me demandais un instant,
Pour s’aimer tendrement,
Sans hésiter, je te répondrais oui,
Et je te donnerais toute ma vie.

Et même si tu me demandais la Lune,
Presque impossible, il n’y en a qu’une,
Mais, pour toi, je peux tout faire,
Je te donnerais l’univers.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 20:23

La pose mutine et le regard fuyant,
Elle débute son numéro de charme.
Déjà rêvant de dentelles qui m'enflamment,
Je me laisse emporter dans ce songe enivrant.

Un, deux, trois boutons, et sa robe s'envole,
Elle révèle alors ses dessous audacieux.
Un frisson me parcourt en cet instant précieux,
Mes yeux s'illuminent et mon coeur s'affole...

Des bretelles glissent et ses seins s'échappent
De leur prison de soie, brûlant les étapes,
Alors vient l'envie de t'offrir ces caresses...

Enfin cette étoffe qui glisse doucement
Le long de ses bas, dans un subtil crissement,
Alors vient l'envie de tenir mes promesses...

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