Osez, Madame !

Qu’importe la faveur de formes épousées,

Les fourreaux affables, pour les courbes éprises,

En supprimant ces artifices, jalousez !

Osez, Madame, sublimer toute surprise.

Qu’importe la ferveur de dentelles intimes,

Ce précieux instrument des ardeurs florissantes,

Par votre orchestre, jouez vos accords ultimes,

Osez, Madame, votre symphonie crissante.

Qu’importe la candeur des sages retenues,

A garder secret d’aussi belles découvertes,

Vous vous feriez, aisément, bien fausse ingénue,

Osez, Madame, pour Lui, vous montrer, offerte.

Qu’importe la chaleur sur vos joues rougissantes,

A vous révéler d’une audace imprévisible,

Par ce coup de grâce, cette chute indécente,

Osez, Madame, devenir irrésistible…

Comments

[Océanique]

Alors que je lis tes mots sur cette excitante descente de gabardine
Ma chatte ma féline ma coquine me tourne autour non pour griffer mes jambes, non pour jouer avec mes dentelles mais pour me diriger vers la gamelle. Chacun ses appétits.
J'ai résisté un moment mais devant ses frôlements insistant j'ai cédé.
Petite digression pour te dire que tes mots sont toujours agréables à lire.
Merci de m'y avoir dirigé par ton passage rare mais apprécié
Baiser océaniques

[François]

Bonjour chère poétesse,
J’espère que tu vas bien. Mille mercis avec un énorme retard pour ces mots si joliment ordonnés !
Bises.

[chilina]

Toujours un plaisir de lire vos mots François accompagnés de ces photos à la fois pudiques et troublantes.
Le temps passe et n'enlève rien à ces envies partagées.
Merci à vous, baisers heureux.

[François]

Bonjour Chilina,
Un grand merci pour votre passage sur mes pages, et votre appréciation de mes mots et images (pour les images, le mérite revient à ma Belle muse !).
Au plaisir de vous lire bientôt ?!
Bises soufflées !