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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 08:37

Toujours aussi noir ce petit coin de ciel bleu,
Mon cœur pleure son amour à chaudes larmes,
Mes nuits qui, inlassablement, le désarment
Sont bercées de rêves beaucoup trop envieux.

Mes envies, mes passions, mon cœur est dépassé,
La seule musique que j'entends, qui résonne,
C'est un lointain morceau, triste, que je fredonne :
Mon seul bonheur est éphémère, ou bien passé.

Condamné, je suis, à la tristesse éternelle,
Sentence prononcée, je me laisse emporter
Vers la prison cachée derrière mes pensées,
Où je griffonne des lettres sempiternelles.

Je me laisse envahir par tous ces démons
Qui assaillent mon âme et m'entraînent au loin,
Là où peines et souffrances seront sans fin,
Et mon cœur sera enterré au plus profond.

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 07:52

Merci mesdames de ces instants précieux offerts avec une telle générosité...

Une fois encore, mes sens vont chavirer,
Les courbes humides, toujours aussi belle,
Tu sors nue, vulnérable et sensuelle,
Cheminant vers ce tiroir de plaisirs cachés.

D'une main experte, tu écartes un bustier,
Lui préférant un balconnet de dentelle.
Une fois encore, mes sens vont chavirer
A la vue d'un précieux porte-jarretelles.

Une paire de bas, très fins, pour te voiler
D'un peu de chocolat, comme un subtil appel,
A effleurer des doigts des désirs éternels,
Caresser de ma plume ton corps tout entier.


Une fois encore, mes sens ont chaviré...

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 07:49

Petit hommage à un lieu paradisiaque où j'ai vécu parmi les heures les plus tranquilles et les plus agréables de mon enfance... Un lieu unique, presque touché par la grâce, où le bien-être était de mise...

Paysage Valreas

Perdue au milieu des vignes de la Provence,
La Bahutière se réveille au doux chant
Des cigales et des oiseaux, bercés par le vent
Qui entraîne les arbres dans une folle danse.


Partout les odeurs de lavande invitent
Des guêpes malicieuses à venir perturber
Le calme impérial d'une sieste méritée,
Et le bourdonnement, alors, qu'elle suscite.


Le repos est fini, les yeux s'épanouissent,
Baignés par ces rayons qui les éblouissent,
Et le corps s'étire pour prendre son envol.

Les bras vers le ciel et quelques pas vers la mer,
Après avoir, du regard, taquiné les airs,
Le corps disparaît dans une eau qui rigole.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 21:44

Un des plus beaux paysages bretons, même s'il y en a tellement si magnifiques...

Quiberon-Cote-sauvage.JPG


Debout au bord de la falaise
Je regarde les vagues frapper
Les rochers mal à l’aise
D’une violence sans pitié.

Voilà la Côte Sauvage,
En pleine tempête :
Va et vient, folle rage,
Et jamais ne t’arrête !

Non, ce n’est pas un ravin
Qui se trouve à mes pieds
Mais plutôt l’incertain,
Un horizon d’anxiété.

Au gré des vagues, parfois
Une voile diminuée,
Et je me demande si, cette fois,
Elle succombera aux ruées.

L’âme d’enfant, je m’interroge :
D’où viennent ces moutons ?
Qui viennent, aux premières loges,
S’affaler sur les ponts.

Tiens la voile a disparu,
A-t-elle sombré aux assauts
Des diables apparus
Soudainement du creux des eaux ?

La voilà qui revient,
A la peine, en pleine gîte,
Lutte à mort ou entretien ?
Entre l’homme et un mythe.

Je souris car je connais
Le fin de ce combat.
L’homme dormira en paix
Après avoir conté ses ébats.

La Côte est magicienne
Et m’a inventé une voile
Pour qu’un instant je sois sienne
Et plus seulement aux étoiles…

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 21:41

Parfois l'expression triste d'un bonheur derrière lequel on court, parfois expression joyeuse d'un sentiment débordant, souvent expression physique directe des tourments de l'âme...


Elle sort de sa cachette
Cette goutte de malheur
Elle rêve de pommettes
De toutes les couleurs.

Mon oeil en est la source
Mon cœur est sa semence
Elle n'a pour seules ressources
Que ma détresse et ma souffrance.

Elle part de mes yeux
Chargée de désarroi
Elle prend ça pour un jeu
Quand je suis en émoi.

Elle perle sur ma joue
Débarrassée de mes paupières
Et tel un torrent saoul
Chemine de travers.

Elle arrive au menton
Toujours pleine de tristesse
Et toujours sans un son
Reste mon signe de détresse.

Enfin elle tombe par terre
Comme moi, elle ne peut plus
Revenir en arrière
Les gens marchent dessus.

Cette larme, c'était ma vie
Cette larme, c'était mon cœur
Elle était nostalgie
D'un passé de bonheur.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 07:36

En haut de l'escalier, elle se dandine,
Elle sait me charmer, cette tendre coquine,
Lascivement montée en haut de mes rêves,
Voilà qu'elle attise un désir qui s'élève.

Ses mains se posent sur ce peu de dentelle ;
Des doigts joueurs taquinent les jarretelles,
Plus audacieux, saisissent un fin tanga,
Le font glisser, lentement, le long de ses bas.

Elle amène aux talons cette belle étoffe,
D'un geste du pied me l'envoie, me l'offre,
Je l'attrape au vol et me gorge de désir.

Je la rejoins, elle s'est déjà évanouie,
Vers l'alcove caline où, toute la nuit,
Nos deux corps brûleront dans un feu de plaisir.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 07:35

Ne résistant pas au regard qu'elle me lance
par-dessus l'épaule, en agitant ses cheveux,
Je me rapproche d'elle, oh oui je la veux !
Elle m'invite à la suivre, gardant mes distances.

Elle marche vers l'escalier en se déhanchant,
Agitant ses coutures sous mes yeux emplis
D'un désir naissant, ma Belle... je te supplie...
Sur cette marche, arrête-toi un instant...

Elle se prête au jeu, et d'un geste mutin,
Saisit sa robe, la fait glisser d'une main,
Le long de son corps, tout paré de dentelles.

Elle me révèle alors du tulle et du satin,
Et monte les marches vers sa nuit de calins,
En guêpière noire, Elle est si belle...

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 07:33

La sensualité d'une femme peut s'exprimer de tellement de façons différentes qu'il est aisé d'en choisir une et de s'en inspirer... La séduction féminine n'est pas qu'une arme, c'est aussi un peu une expression magique de ce que la féminité a de plus ennivrant...


Un claquement de talons me fait sursauter,
Je me retourne. Ma belle, toute apprêtée,
D'un sourire coquin, O combien ravageur,
Savoure l'effet de ses charmes sur mon coeur.

Je reste sans voix, mon regard s'émerveille,
Ma belle a habillé ses jambes de nylon,
A chaussé, pour me ravir, ses plus fins talons,
Puis ,sous une robe, caché ses merveilles.

Elle se tourne, pose sa main sur sa cuisse,
Son doigt moqueur remonte la couture des bas,
Comme une invitation au plus doux des ébats.

La robe se lève avant que je ne puisse
Répondre à la douce invitation qu'elle m'envoie
Elle rajuste une jarretelle et puis s'en va...

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 21:45

Parfois, il suffit d'être acoudée à une fenêtre, face à l'océan qui vient lécher les côtes Morbihannaises, pour se laisser aller à quelques rêveries...

La Trinité vue de fenetre

Une petite goutte salée qui vient me chatouiller
Capitaine au long cours, témoin de voyages
De longues virées mais aussi de naufrages,
D'heures passées devant la mer à oublier.

Les derniers nuages partent, laissant la place
A toutes ces étoiles qui gouvernent le ciel,
Saluant brillamment une étendue si belle :
Mon cœur se partage entre mer et espace.

Lune

C'est au tour de la lune d'être enfin révélée,
Entrée triomphale dans l'arène dévoilée,
Et la lumière s'étale sur l'océan.

Ce si joli tableau, comment y résister,
Car tombant de sommeil, je préfère rester
Debout à la fenêtre, les yeux au loin, rêvant.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 21:35

Quoi de plus propice aux rêveries qu'un beau coucher de soleil...

Coucher-de-soleil.JPG

Le paysage défile aux bords de mes yeux
Pupilles dilatées, le soleil est en feu
L'horizon le voit, l'attire, le taquine,
Le piège avec les ombres, partout qu'il dessine.

Sans un mot, les arbres, toutes voiles dehors,
Saluent en fanfare leur astre qui s'endort
Et, touchant d'innocence mille yeux d'enfants,
Reflètent aux miens un dernier scintillement.


La Ciotat coucher de soleil

Paupières fermées, la rêverie s'installe,
Déroulant un tapis d'un millier d'étoiles,
Un millier de déesses sur un lit de satin.


Retour sur terre, le soleil se fait pâle ;
Une fois arrivés au port, la nuit l'affale,
Et le met dans la cale jusqu'au petit matin.

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