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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 17:25

Madame, vous paraissez fort bien apprêtée,
Devant vos paillettes, quelque interrogatif :
Oseriez-vous, à un petit jeu, vous prêter :
Capturer à votre guise mon objectif ?

 

Mon petit doigt devine, certes malicieux,
Que les froufrous et satin assiégeant vos chevilles,
Feraient écho, semble-t-il, à l’audace aux cieux,
Un mince liseré à votre grande aiguille.

 

Jouez-vous donc des convenances vertueuses !
Les mains complices d'une robe tempétueuse,
Désarmant à désir vos pudeurs étourdies.

 

Apothéose de l'épisode lascif,
Offrirez-vous un prolongement subversif
Donnerez-vous à la fête un sens…interdit ?

 

Le sens de la fête
Le sens de la fête
Le sens de la fête
Le sens de la fête
Le sens de la fête
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24 septembre 2023 7 24 /09 /septembre /2023 19:45

A tous charmes révélés manquent les fragrances,
A nos mots distingués, le verbe en apparence,
Comblons ensemble les absences de l’histoire,
Faisons le grand saut de l’autre côté du miroir ?

 

Pour sublimer la tant attendue découverte,
L’échange de sourires, et tous sens alertes,
La ferveur tactile appelle l’audace adroite :
La bienvenue souhaitée en bises délicates.

 

Viendra alors la résistance aux tentations
D’entrapercevoir quelque dentelle au balcon,
Peut-être même le dessin d’une couture.

 

Vous pardonnerez, j’espère, toute faiblesse,
Si jamais je venais à céder aux caresses
D’un regard respectueux, gourmet par nature…!

 

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12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 17:52

Cet amoureux, que ne me ferait-il pas faire !
Me voilà mal embarquée, ainsi dévêtue...
De son objectif, j'en ferai bien mon affaire,
Mais n'y laisserai-je pas un peu de vertu ?

 

Par confiance, je lui dévoile aveuglément
Quelques transparences, la séduction de mise,
De nylon en jarretelles, assurément,
Je crains, en toute fin, d'y laisser ma chemise.

 

La chemise
La chemise
La chemise
La chemise
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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 11:00

Joignez vos mains aux fermetures,

Qu’en un éclair, une aventure,

Elles s’immiscent dans vos sculptures,

A l’envie, badinent, aux signatures.

 

Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?

N’hésitez à ôter à outrance,

Ces précieux atours en attirance,

Portés au bas, d’une fulgurance,

Nulle vision en concurrence.

 

Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?
Et vous... ?

A l’estran, visiteurs de mes dunes,

Opterez-vous pour l’offre opportune ?

Tentez, pour cette fois, en une,

A l’unisson, un clair de lune.

 

Et vous... ?
Et vous... ?
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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 17:34
Osez, Madame !

Qu’importe la faveur de formes épousées,

Les fourreaux affables, pour les courbes éprises,

En supprimant ces artifices, jalousez !

Osez, Madame, sublimer toute surprise.

 

Osez, Madame !

Qu’importe la ferveur de dentelles intimes,

Ce précieux instrument des ardeurs florissantes,

Par votre orchestre, jouez vos accords ultimes,

Osez, Madame, votre symphonie crissante.

 

Osez, Madame !

Qu’importe la candeur des sages retenues,

A garder secret d’aussi belles découvertes,

Vous vous feriez, aisément, bien fausse ingénue,

Osez, Madame, pour Lui, vous montrer, offerte.

 

Osez, Madame !

Qu’importe la chaleur sur vos joues rougissantes,

A vous révéler d’une audace imprévisible,

Par ce coup de grâce, cette chute indécente,

Osez, Madame, devenir irrésistible…

 

Osez, Madame !
Osez, Madame !
Osez, Madame !
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13 janvier 2023 5 13 /01 /janvier /2023 18:10

Sans un mot, apparaître, talons en annonce,

Pour qu'à toute résistance, alors il renonce.

Ensuite, à dessein, lui dévoiler mes coutures,

Qu’il succombe à mon audacieuse imposture.

Un brin de dentelles, au balcon déployées,

Que son regard tout épris saura chatoyer.

Faisant naître en lui d’irrésistibles envies

D’étreindre ces courbes offertes et rebondies.

Y poser une main perdue en découverte,

Feignant l’innocence mais pourtant bien alerte.

Habile, la caresse se fait bien exquise

Faisant, là, pointer de charnelles friandises.

Abandon lors de mise à cette exploration,

Quand, à tous ses charmes, il joue l'adoration.

La Belle, usant adroitement de sa cambrure

Promettra leurs ébats à bien d'autres tournures.

Il n’en faudra pas plus pour que prenne le rêve,

Des plaisirs à venir, érotisme sans trêve.

 

Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs
Des talons aux plaisirs

Poème écrit à 4 mains avec Mr MissValentyn, et doublement illustré ! Merci à tous les deux pour ce délicieux partage.

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18 novembre 2022 5 18 /11 /novembre /2022 17:16
Un peu de rouge, un peu de noir

Un peu de rouge, simples lignes directrices,
De subtils dessins comme timides prémices
Que leurs revers me confirment, hauts en couleur,
Complices de courbes d'une infinie valeur.

 

Un peu de noir, en dentelles et arabesques,
Révélé par effeuillage complet ou presque,
Piégeant aussi bien regard et objectif,
Tour à tour soyeux, amoureux, admiratif.

 

Puis ces contrastes, d’irrésistible saveur,
S'animent en sourire, charmante faveur,
Instant rare et précieux où la belle Dame ose.

 

Il n'eut fallu affiché nul autre artifice,
Tant Elle captiva mon cœur par cet office :
Rouges et noirs dans leur dialogue virtuose.

 

Un peu de rouge, un peu de noir
Un peu de rouge, un peu de noir
Un peu de rouge, un peu de noir
Un peu de rouge, un peu de noir
Un peu de rouge, un peu de noir
Un peu de rouge, un peu de noir
Un peu de rouge, un peu de noir
Un peu de rouge, un peu de noir
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11 octobre 2022 2 11 /10 /octobre /2022 20:14
Audace colorée

Le rideau s'ouvre à peine, juste pour flatter
Le dilemme insoluble des clichés obscurs,
Le fier érotisme en couleurs épatées,
Aux timides regards, douce sinécure !
Les savoureuses arabesques appâtées
Par monts et merveilles, délicieuses courbures,
L’appellent, lui intiment... exigent doigté
Sur son corps offert, de caressantes piqûres...

 

 

 

Un grand merci à MissValentyn pour cette belle image !

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25 septembre 2022 7 25 /09 /septembre /2022 18:25
Dans la nuit

Dans la nuit brumeuse, chaque pas qui résonne,
Annonce, hors de l'ombre, l'apparition subtile
De fines coutures, qu'Ariane me fredonne,
Tout autre voyage semble bien inutile...
A pareille tentation, aucune personne
N'oserait, ne saurait, résistance futile !
"Venez donc, cher amant !" la Belle, lors, entonne,
Quand filent, dans la nuit, ses jambes volubiles.

 

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11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 19:48

Comme une envie d'histoire, alors voici quelques mots resurgis du passé...

On raconte encore, qu'il y a fort longtemps,
En Pays Rennais, dans la forêt de Liffré,
Une cabane, qui vit fleurir maints printemps,
Abritait tant de mystères à déchiffrer,
Que nul parmi les courageux du village
N'osa jamais s'approcher de ses protecteurs,
Chênes au corps blanc sans écorce ni âge,
Effrayant, de leurs bras, curieux ou tourmenteurs.

 

De prime abord, on la crut vide, abandonnée,
Puis, très vite, une rumeur se répandit,
Une femme y vivrait, le cœur emprisonné,
Par un puissant maléfice qui le maudit.
Interdisant à tout amour de l'habiter,
Le sortilège garderait prisonnière
L'hôte de ce cœur perdu pour l'éternité,
Le changeant chaque jour un peu plus en pierre.

 

Pourtant, personne ne vit la dite femme,
Tour à tour traitée de spectre ou sorcière,
Pas même n'aperçut de lueur de flamme
Filtrant au travers des années de poussières,  
Des rares vitres que les chênes côtoyaient,
Que jamais un villageois ne vint affronter,
Par crainte d'un inconnu qui trop effrayait,
Par peur d'y découvrir un mensonge éhonté.

 

Mais un jour, on vit arriver au village,
Un homme aux traits charmants, sans doute un voyageur,
Qui se disait tout simplement de passage,
Mais, là-bas, se méfia-t-on de ce beau parleur.
Plus encore lorsqu'il prétendit haut et fort,
Qu'il irait au fond du bois, le matin suivant,
Y constater, sans nulle escorte ni renfort,
L'absence de tout esprit, même malfaisant.

 

Il prit la route aux aurores, le lendemain,
Bien des curieux le regardèrent s'enfoncer
Dans les ombrages accompagnant le chemin,
Dont certains jurèrent qu'ils les virent froncer.
Lorsqu'enfin, parmi les arbres, il disparut
Un violent orage éclata tout proche,
Et, très vite abattit son courroux dans les rues,
Tonnerre d'éclair tel funeste reproche.

 

Sans nouvelles de lui, durant quatre journées,
Une expédition de quelques intrépides,
Quitta le village espérant y retourner,
En direction des bois, dits sorciers perfides.
Lorsqu'ils disparurent dans la végétation,
Aucun arbre ne s'agita de colère,
Quant à ces innombrables interrogations,
En chemin, une à une elles s'étiolèrent.

 

Arrivant sur les lieux de tous leurs fantasmes,
Ils virent un paysage bien surprenant,
Les chênes, autrefois d'un blanc ectoplasme,
Se consumaient, leur corps noirci, agonisant.
Seule la cabane paraissait obstacle,
Ils décidèrent, courageux, d'y pénétrer,
S'offrit à eux, alors, un curieux spectacle,
Un mystère de plus qui les maintint prostrées.

 

Pas âme qui vive dans la pièce ombragée,
Seul un lit, défait, pour mobilier principal,
Un bureau où un cahier faisait naufragé,
Sa couverture rongée par le temps, fatal.
Mu par une très extrême curiosité,
L'un des intrus ouvrit l'ouvrage poussiéreux,
Il en sortit une belle plume usitée,
Et un texte qu'il lut d'un ton frêle et sérieux.

 

"Depuis si longtemps, j'attendais leur clémence,
Et voici qu'ils m'envoyèrent ce messager,
Au corps bien charpenté, aux mains si puissantes,
D'une habile douceur qu'il me fit partager.
Lorsque ses mains, sur mes lèvres, se posèrent,
Mon coeur accéléra tout comme auparavant,
Quand, fougueuses, elles me déshabillèrent,
Il s'emballa et s'ouvrit à lui plus avant.
Le beau messager laissa, peu à peu, place
Au plus doux des amants, adroit, attentionné,
Mêlant des caresses que rien ne remplace
Au son de mes gémissements passionnés.
Il me découvrit, sur mes courbes s'attarda,
Les flattant de ses talents d'équilibristes,
Par sa langue, son sexe, le bout de ses doigts,
Brûla mes sens, en suivit l'intime piste.
Quand, au petit matin, nous nous réveillâmes,
Je sus que brillait dans son regard cette clé
Qui ouvre mon cœur, et libère mon âme,
Ainsi finit ma nuit de jouissance endiablée."

 

Le récit ne comportait nulle rature,
Mais les mots tremblants en trahissaient l'émotion,
Comme une larme séchée en signature
Dont nul ne mesura la signification.
L'expédition s'en revint de son échappée,
Contant ses découvertes, preuves à l'appui,
Le mystère s'éclaircit, noirceurs dissipées,
Oubliant même la cabane dans la nuit.

 

On racontera toujours qu'il y a fort longtemps,
En Pays Rennais, dans la forêt de Liffré,
On ne retrouva, pour tout soupçon des amants,
Qu'un cahier, une plume et quelques draps froissés.

 

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