1 juin 2011
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07:00
La renaissance
Dans l'inquiétant règne de profondes quiétudes,
Où d'invisibles spectres hantent la demeure
D'un espoir qui, jadis, paraissait certitude,
Un léger battement point en vaine rumeur.
D'imperceptible dans la chute intemporelle,
Le voici qui grandit, étrange phénomène,
Envoyant un puissant message incorporel
Aux terres désolées par d'innombrables peines.
Quand, si bas, s'effacent les tristes mémoires,
Résonnent les abîmes où gronde l'espoir,
Attendant de combler, en surface, l'absence.
Alors s'ouvrent mes bras vers cet inacessible,
Fusent de mon corps ces énergies invincibles,
Zébrant d'éclairs l'aurore de ma renaissance.
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Inspirations
25 mai 2011
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14:37
L'enténèbrement
Un millier de fleurs noires sous un ciel funeste,
Aux pétales s'abattant sur de tristes ruines,
Hissant un voile opaque pour voûte celeste,
Que se meure l'espoir, noyé de sombre bruine.
Tout autour le chaos installe sa matrice,
Pour enfin diffuser son souffle irrespirable,
Et les mains enchainées, en ultime supplice,
Mon coeur se désole devant l'inéluctable.
Partout se déversent trop de flots d'inconscience,
Se flétrit la terre par tant d'insouciance,
Mes yeux rougis saignent d'interminable peine.
Point de fuite à ce sort, ces douleurs oppressantes
Répandent tous les maux de ma lente descente,
Le poison qui glace et enténèbre mes veines.
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Inspirations
18 mai 2011
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07:00
Si fruitée. Un courant d'air, subtil, l'exaltant,
S'échapperait-elle de fioles tapageuses ?
Léger tourbillon, dans ton cou virevoltant,
Que je chatouille de mes lèvres voyageuses,
Si épicée. Délicieusement exotique,
Quand des saveurs salées ruissellent sur ma langue,
Que nos sens s'animent de fièvres érotiques,
Jusqu'à l'heure où s'évanouissent nos corps exsangues.
Si... Toi ! Unique. Témoin d'intimes fusions,
Quand nos peaux trahissent encore les effusions
De ces désirs ébattus jusqu'au petit jour.
Toutes ces notes, en mélange si complexe,
Sur nos corps, apposées, en effluves connexes,
Vaporiseront le parfum d'un doux amour.
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Dentelles câlines
11 mai 2011
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07:00
Un matin appaisé par de douces fraîcheurs,
Je convierai mes sens au ballet visuel
De mes doigts caressants sur l'intime blancheur
De ta peau qui fredonne ses airs sensuels.
Point par point, s'esquissera le noble dessin,
Le raffinement, sous mes paumes, qui s'éveille,
Par touches animées de voluptueux desseins,
Sur tes monts, de fins traits s'assemblant en merveille.
Mes mains arachnides tisseront fil à fil,
Au long de tes jambes, un nylon volubile,
Qui se fiera aux facétieuses jarretelles.
Enfin effleurant ce soyeux travail d'artiste,
J'y broderai, d'un baiser fou d'équilibriste,
Sur le revers, mon amour en fines dentelles.
Published by François
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Dentelles câlines
4 mai 2011
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07:00
Mon imaginaire. S'esquissent quelques traits
En toute hâte, entre deux pensées brumeuses,
Pourtant incontrôlé, le chef d'oeuvre apparait,
Le si doux souvenir de courbes voluptueuses.
Mon cœur. S'emballant en multiples battements
Quand, bien que virtuelle sensualité,
L'évocation me révèle l'enchantement,
La plus belle expression de la Féminité.
Mes lèvres. Sentant toujours les fines caresses,
La passion déposée par des touches d'ivresse,
Dont mon corps, demeuré saoûl, se fait le témoin.
Rien ne s'efface quand la pluie sombre ravine,
Mieux, persiste la belle image Poitevine,
Ton visage qui sourit quand je pars au loin.
Published by François
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Mélancolies
20 avril 2011
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07:00
La lègère bruine ruisselant sur mes joues,
Se mêle aux timides larmes, ce matin,
Quand un murmure de vent, affolé, se joue
De mes peines, en les emportant au lointain.
A peine nées, déjà caressées par la brise,
Sinuant de concert, ô belles voltigeuses,
Quand mes forces, intérieurement, s'amenuisent,
Je vois l'espoir dans leur humeur si voyageuse.
Je les regarde s'évanouir à l'horizon,
Emancipées de leur sanglotante prison,
Pétales enfin libérées de leur corolle.
Je les suivrais volontiers dans ce long voyage,
Sans retour, je le sais. La main en cette page,
Tremblotante, se pose et ma plume... s'envole.
Published by François
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Rêves sombres
13 avril 2011
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20:37
Piments & Muscade revient ce trimestre avec un
recueil d'histoires autour des légendes au coin du feu. Je suis très impatient de découvrir, déguster et savourer une à une ces histoires, et je vous invite à aller découvrir ce numéro en le
commandant dès à présent (ICI) ! Au passage, je remercie toute l'équipe courageuse de l'Armoire aux Epices de m'avoir ajouté au casting.
Bonne découverte, coquine ou magique, câline ou fantasmagorique !
Published by François
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Dentelles câlines
31 mars 2011
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07:11
Comme chaque trimestre, Cyr accueille dans son recueil de "Poésie érotique" (ICI) un éventail de poèmes délicieux à découvrir. Le sujet de ce Printemps, "Animalités, Faune érotique et Amour bestial" m'a inspiré quelques
vers que je vous invite également à aller lire (ICI).
Bonnes lectures...
Published by François
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Dentelles câlines
23 mars 2011
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07:00
Me tenir tout proche de son corps en prélasse,
D'abord en contempler la beauté dévêtue,
Le sourire aux lèvres, le regard qui délace,
Une par une ses résistantes vertus.
Poser le bout de l'index au creux de ses reins,
Le définir, le découvrir, l'envisager,
De la lenteur contrôlée d'un geste serein,
Ne point l'envahir, en laissant tout présager.
Remonter ensuite vers de fines dentelles,
Leur réciter mes insolites paragraphes,
Pour que le tulle ose en frissonner de plus belle,
Que, les pouces aidant, s'en ôtent les agrafes.
Flatter ensuite de doigts attentionnés
Ses épaules dénudées, en accompagnant
Le tissu léger en glissement passionné,
Quand son dos vierge s'apprête aux souffles aimants.
A suivre... ?
Published by François
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Dentelles câlines
16 mars 2011
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07:00
Parfois de chair, tout contre tes courbes, lové,
Quand tes yeux se ferment en bienvenue nocturne,
Que son parfum intime aux accents relevés
Efface la noirceur des humeurs taciturnes.
Parfois invisible, mais d'intense présence,
Au plus profond de toi, palpitation d'ivresse,
Eveillant un souvenir, du plaisir l'essence,
Attisant l'impatience, rêvant de caresses.
Jamais ne te quitte, turbulent ou discret,
A l'écoute des larmes, timides secrets,
Soufflant sur ta brume au petit jour qui s'éveille.
Sans ailes dans le dos ni même d'auréole,
Sur le bout de ses lèvres, ces douces paroles,
Le murmure amoureux que ton ange te veille.
Published by François
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