Je vous invite à découvrir le cru mensuel de poésie érotique concocté par Cyr. Vous y retrouverez, parmi tous ces plaisirs, ma contribution (A son calice).
Bon voyage...
Je vous invite à découvrir le cru mensuel de poésie érotique concocté par Cyr. Vous y retrouverez, parmi tous ces plaisirs, ma contribution (A son calice).
Bon voyage...
Depuis si longtemps, je cherche...
Serait-ce son regard aux cils noirs soulignés
Qui me piègent dans leur incontournable toile ?
Dont je ne sais m'extirper, un peu résigné,
Quand bien même y voudrai-je mettre les voiles.
Serait-ce son sourire fort bien enjôleur,
Qui me captive tout autant qu'il m'attendrit ?
A trop y résister, m'y brûlerai le cœur,
Je préfère embrasser cette minauderie.
Serait-ce ses tenues dénuées d'innocence,
Volupté affichée, suggestion érotique ?
D'un simple crissement, frissonnent mes défenses,
Désemparées par ses dentelles pragmatiques.
Serait-ce son esprit si prompt à me séduire,
Si près du cœur quand l'instant devient décisif ?
M'y attacher ? Certainement ! Si vain de fuir,
Car jamais trouble ne fut aussi incisif.
Me pardonnerez-vous que tout ce qui précède
Ne soit que mensonge du moins sur la méthode,
A la tentation du savoir jamais ne cède,
L'ignorance a des charmes dont on s'accommode...
Simplicité d'un instant,
Regard bienveillant,
Un reflet dans la mire,
Ses gambettes... oh j'admire !
La robe qui se lève,
Un miaulement s'élève,
A la lisière des bas,
Ne s'arrête-t-elle pas ?
Plus haut remontée,
D'une main effrontée,
Sur sa peau diaphane,
Jarretelles se pavanent.
Le reflet s'illumine,
D'une vision si coquine,
Plus que ses gambettes,
Ses dessous en goguette.
Envers et endroit,
Par ces gestes adroits,
Se répondent en silence
Leur présente insolence.
Sa tête s'abandonne,
Sur ma peau qui frissonne,
Simplicité d'une ivresse,
Sensuelle tendresse.
Ma main, audacieuse, sur ta cuisse posée,
Apprivoisant du nylon le noir tentateur,
A la lisière du cuir masquant à l'observateur
Toute vue, en tel lieu, peut-être trop osée.
Ma main, aventureuse, sur la page de ton dos
En parcourant la douceur tout juste dégrafée,
Caresses en arabesques à sa fleur paraphées,
La plume assurée, vibrant crescendo.
Ma main, ferme, agrippée à ta hanche,
Saisissant tulle et dentelles affinés,
Les glissant à tes chevilles aux talons dessinés,
Qu'entre noires jarretelles, s'offrent tes fesses blanches.
Ma main, amoureuse, dans la tienne lovée,
Les cœurs encore battant de fougueux ébats,
Qui lentement s'apaisent à la fin du débat,
Qu'un sentiment puissant a, pour toujours, gravé.
Doucement, elle s'approche de lui.
Savoure ce délicieux instant,
Saisit alors sa main tendrement.
Et pose sa tête à son épaule... sourit
Le souvenir de leurs ébats passés encore présent,
Tant de jours à attendre qu'ils se revoient enfin,
Il serre contre son cœur ce corps, ce parfum,
D'une main dans son dos, la veut s'électrisant...
Le visage dans son cou, elle murmure
"Ravie de vous revoir", lui colle ses seins
Souffles chauds mêlés d'espoir en vain
Contre son bas-ventre, il est... dur !!
A ce tendre message, il se demande
S'il doit vraiment lui répondre de vive voix :
Aura-t-elle senti la ferveur de son émoi
Lorsque ses charmes s'arriment en offrande ?
De ses bras tendres, elle l'enlace,
Ces lèvres trouvent les siennes,
Courte hésitation sur ballet de Vienne,
Jeux langoureux, ils s'embrassent.
Pour toute réponse, sa fougue l'emporte,
Sa langue agile, en tournoiements, l'embrase,
Comment ne pas l'imaginer partant en extase,
Perdue sur son corps, les mains en escorte ?
Elle ressert son étreinte contre lui,
Baisers fous, magie d'engouement
Leurs mains plus coquines d'amants
Partent déjà en conquête d'envies.
Si son esprit résiste encore à l'indécence,
Son corps, lui, ne peut s'y résoudre,
Que déjà ses mains, (qu'elle conviendra d'absoudre ?)
S'immiscent sur ces fesses que sa robe n'offense
Elle se joint, ravie, à sa hardiesse
Sans scrupule, elle l'incite à continuer,
Doux murmures à son oreille chuchotés
Une main bien ferme sur chaque fesse.
Trop désireux de poursuivre ses caresses,
Encouragé par la glissade de ses mots osés,
Sa jupe se relève, à ses mains exposée,
Découvrant des revers d'un nylon...pour ivresse.
A sa chaleur, la voilà cambrée
Glisse une main, ouvre sa ceinture
Effleure ainsi offert son sexe dur
Le caresse d'une douceur inégalée.
D'abord surpris par cette absolue dextérité,
Sa raideur trahissant son approbation,
D'un crissement, il exagère son exploration,
Ses minces dentelles, à ses chevilles, félicitées.
Dans un regard sourire complice,
Avec douceur, ils se caressent
Moment privilégié, plein de tendresse
Ils savourent cet exquis supplice.
Si l'hésitation l'empêche de choisir,
L'attrait du recto valant celui du verso,
Après avoir détaillé la soie sur sa peau,
Il propose ses doigts à la faire gémir...
Prise au jeu, elle le suit dans l'action
Dans ses caresses sur jolies fesses
A la fois fermes et pleines de tendresse
Elle s'amuse de voir ses réactions.
Un doigt agile lui tient sa promesse,
Plus trop sagement, attisant ses sens,
Jouant avec ce bouton que débute la transe,
Son joli derrière s'agitant en liesse.
Alors prise de légers gémissements,
Elle insiste sur ce postérieur aguicheur
De ses doigts agiles pleins d'ardeur
Jusqu'à son sexe saisi sans ménagement.
Par sa cambrure, il répond à ses escapades,
Frissonnant à sa saisie, ne peut retenir
Ses lèvres d'échapper leur envie de gémir,
Il l'invite alors à poursuivre la balade...
Coquine elle se met à genoux,
Sa bouche offerte à son dard dressé,
Les mains profiteuses de ses fesses dilatées
Excitée de ces différents plaisirs, elle joue !!
Si impatient de voir son vit enserré,
Entre ses lèvres rouges luisantes
Il l'encourage d'une main bienfaisante,
Sentant ses ongles dans ses fesses emprisonnées.
Elle le regarde plus gourmande,
Accélère son action en bouche,
Ces doigts le griffant font mouche
Dans un gémissement il en redemande.
Il accompagne ses avides succions,
De ses mains puissamment arrimées,
Qu'une affolante rythmique vient imprimer,
Comment ne cèderait-il à sa pression ?
Elle suit le mouvement de ces mains
S'applique à le faire gémir,
De plus en plus pris de désir
Brusquement il la retire, haletant, en vain.
Il croise son regard tendre et malicieux,
Quand toujours elle enserre son vit agonisant,
Osera-t-elle de ce membre ô combien luisant,
En tirer les fruits de son art subtil et délicieux.
De sa douce main sûre et ferme,
Elle glisse jusqu'à son agonie
Dans un râle puissant, jaillit de son vit,
La crème blanche de son délicieux sperme
Son corps devient frisson, vaincu tremblant,
Sous l'emprise de sa savoureuse avidité,
Son sexe encore épris de sa captivité,
Quelques gouttes de satisfaction... Regard troublant...
Se frottant contre son corps, elle se redresse,
De sa bouche au subtil parfum, elle l'embrasse,
Prise dans son regard profond, elle l'enlace,
Douce étreinte de deux corps pris de tendresse.
Merci à Bulle pour ce duo.
Toutes ces lignes que l'on imagine
Bien avant que leur hôte ne les envisage,
N'en choisisse la couleur, le trajet, l'origine,
Lient par avance tout esprit, son otage.
Toutes ces lignes qu'Elles tracent
Sur leurs jambes déjà si soyeuses,
D'un doigt lissant que les regards embrassent,
Montrent le chemin vers des cimes périlleuses.
Toutes ces lignes que l'on suit,
Quand elles voltigent au gré des talons claquant,
Accentuant arabesques et crissements produits,
Invitent à poursuivre ces fuyards éloquents.
Toutes ces lignes que l'on aime,
Du regard, d'un doigt, des lèvres,
Tantôt timides, tantôt assurées. Pour ce poème,
Elles hantent le coeur des esthètes et orfèvres.
Au beau milieu d'un mets à deux âmes partagé,
Parmi tous ces mots dits en complice maîtrise,
Voici que s'échappe de tes lèvres surprises,
Une caresse sonore à peine encagée.
L'impudeur bien involontairement émise,
N'aura pas échappé à toute l'assistance,
Mais qui se douterait de ta résistance,
A ne pas succomber à l'épreuve soumise ?
Si tes lèvres ne laissent, pour autres messages,
Que quelques indices à qui écouterait,
Tes frissons trahissent un intime massage.
Voudras-tu, pour autant, éviter cet orage
Qu'une simple pression d'un bouton stopperait ?
Ou préféreras-tu en rester fière otage ?
De quel mets pouvait-il bien s'agir....?
L'esprit dans le vague, le regard dans le vide,
Pas même une brise que mon corps respirait,
Pas même une frise dont mon coeur s'inspirait,
De morosité, l'humeur devenait avide.
Pourtant mes rêves se nourrissaient de promesses,
Ici une couture, là des dentelles,
Livrées pour moi comme soyeuses bagatelles,
Mais pas une esquisse pour bercer ma faiblesse.
N'y avait-il donc pas la moindre affriolance ?
Nulle volupté prête à se laisser capter ?
Pour bien triste devenait la belle journée,
Sans ces douceurs mes vers se meurent en silence.
J'attendais depuis des heures, des jours entiers,
Assis seul sur ce banc sans que vienne l'étoile
Quand ce souffle vint enfin lever quelque voile,
Ravir mes bleus iris d'un reflet cachotier.
Suite et fin...