Qu'il moque les couleurs que ses ombres immergent
Par un grand voile sur ces âmes qui respirent,
Ses esprits esseulés qui longeront les berges
D'un long fleuve versant leurs peines et soupirs.
Qu'il s'amuse à pleuvoir dans les rues assombries,
Et réflète l'implacable désolation
Qui inonde l'esprit, en charrie les débris,
Et noie l'âme d'improbables divagations.
Qu'il se joue de l'espoir qui, trop seul, l'assassine,
Sa vérité répandra toujours ses toxines,
Rien ne l'assure de voir un bonheur flétrir.
Son essence ? si je ne sais l'invalider,
Je ne me laisserai jamais intimider,
Je ne lui laisserai pas le tout dernier rire.