Des vapeurs nocturnes pour seules compagnes,
Je me tourne vers le ciel mais n'y voit signe
De quelque salut que la douleur épargne ;
A tes faveurs, à genoux, je me résigne.
Toi qui brille si fort, qui guida les marins,
Qui traça, au plus haut, les dessins innocents,
Je t'implore, montre-moi ce subtil chemin,
Qui mènerait ce coeur aux jardins appaisants.
O toi, mon amie céleste, si tu ne peux
Effacer d'un rayon les peines glaciales,
Les adoucirais-tu, tout du moins quelque peu,
Du mince espoir d'une caresse spectrale ?
Mais, ces secrets, tu ne pourras les dévoiler
Il faut me résoudre à m'avouer impuissant,
Mon corps déversera, dans ce froid étoilé,
Les larmes gelées de son coeur agonisant...