12 février 2010
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14:56
Mon amie, ma douce amie, venez jusqu'à moi
Etreindre votre corps dans mes bras accueillants,
Respirer les effluves que je vous envoie,
Laissez-vous succomber au parfum des amants.
Ce besoin si fort de
croiser votre regard,
Ne m'a point quitté depuis le premier jour,
Vous murmurer des baisers sucrés jusque tard,
Sous une lune qui caresse vos atours.
Sans vous, la détresse
s'empare de mon âme
Charmée, conquise... Un bien bel envoûtement,
Dans mon coeur, mon esprit, une fine lame,
Qui les transperce par vos yeux se dérobant.
Malheureusement les
convenances nous prient,
De cesser l'impossible où nous filons tout droit,
Je ne peux me résoudre à vous quitter ainsi,
Je ne veux oublier quelques mots dits tout bas.
Mon amie, ma douce amie, venez jusqu'à moi
Savourer du bout des lèvres ces interdits,
Passons outre ces régles, ces infâmes lois,
Ne laissons pas nos deux coeurs en payer le prix.
"Come gentle night. Come, loving, black-browed night. Bring me my Romeo."
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6 février 2010
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10:06
Dors mon garçon, dors paisiblement,
Ne regarde pas ces armes au dehors,
Qui tireront sur toi quand tu quitteras le port,
Te blessant encore et encore, indéfiniment.
Dors mon garçon, dors assurément,
Ne te mine pas des choix que tu peux faire,
L'insouciance tournera ta planisphère,
Jusqu'a ce que tu traces ton cheminement.
Dors mon garçon, dors innocemment
Ne laisse pas de passions douces t'envahir,
Ton cœur doit encore, quelques temps, murir,
Pour affronter les ravages des sentiments.
Dors mon garçon, dors profondément,
Abrité par l'amour que l'on t'envoie,
Dors mon garçon, dors tranquillement,
Chaque jour qui passe, Papa veille sur toi.
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25 janvier 2010
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06:54
Un de mes grands plaisirs est de rester, ainsi, livré aux gouttes qui ruissellent sur mes joues,
qui innondent mes yeux où se noient souvent quelques rêves...
Quelques larmes, quelques gouttes, la pluie tombe
Sur les paupières fermées de mes yeux rêveurs.
Je voudrais partir car enfin il est l’heure :
Pourtant je suis là, sous un flot qui m’inonde.
Je vois la foudre mais aucun bruit d’orage,
Elle frappe et résonne dans le ciel déchaîné,
Laboure le chant humide de mes pensées,
S’abat sur mon âme qui plonge et surnage.
Souffle d’air, bras en croix, enfin je respire.
Torrent, ruisselle encore sur mon sourire !
Viens, navigue, enfuie-toi mais, surtout, reste…
Eclat de rire, si stupide sous la pluie,
Que fais-je là, trempé, lessivé, je m’ennuie ?
Non, car j’apprécie ces caprices célestes…
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11 janvier 2010
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21:22
Quelques divagations cosmiques, légèrement teintées de troublants émois... aurai-je trouvé une réponse
alternative à la brillance des étoiles, à laquelle les astrophysiciens n'auraient pas pensé ?
Perdu au beau milieu d'un grand ciel étoilé,
Brille un petit astre, d'apparence, assoupi,
A l'éclat timide, alors voué à l'oubli,
L'univers, depuis longtemps, l'a abandonné.
Puis vint un jour, dans ce recoin de galaxie,
Une lueur lancée à pleine vitesse,
Un corps céleste taillé avec adresse,
Dont la chevelure s'étale dans la nuit.
Approchant de l'astre qui dort paisiblement,
La belle comète le tire de son sommeil,
Amenant doucement son coeur au réveil,
D'une caresse enflammée, d'un scintillement.
Défiant toutes les lois de la gravitation,
Elle tourne autour de l'astre, que ce charme,
Ballet cosmique éclairant des millons d'âmes,
Là-haut, fera briller jusqu'à son extinction...
Published by François
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11 janvier 2010
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20:55
L'homme a su construire des édifices prêts à résister à tous les caprices des éléments, comme les phares du bout du monde de la belle Bretagne ou certains de l'Antiquité. Mais
construire un édifice de sentiments qui résistera à tous les caprices de la vie est une tâche bien moins aisée... je trouvais le parallèle intéressant.
Quoi de plus beau qu’un phare isolé sur la mer ?
Ou qu’une flamme dans un cœur solitaire ?
Qui continue de briller dans la nuit froide,
Guidant les chemins des navires en ballade.
Il se dresse fièrement sur
son gros rocher
Mais personne ne s’en ait jamais approché,
Son secret restera jalousement gardé,
Le pourquoi il tiendra sans jamais s’écrouler.
Sa masse gigantesque défie
tous les vents,
Les brises, les tempêtes, tous les éléments
Qui le frappent rageusement sur sa paroi,
Et repartent à la quête d’une autre proie.
Quand viendra le jour où, enfin, il tombera,
La mer toute entière, alors, en pleurera,
Mais il continuera de briller dans le ciel,
Ce phare, comme ma flamme, est immortel.
Published by François
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