Le vent, en larmes, porte tes mots,
Droit à mon corps, en plein dans l'âme,
Pose sur mes lèvres ton adagio,
Flotte en mon coeur ton oriflamme.
Gravées en sang, tes quatre lettres,
Coulent dans mes veines, y donnent vie,
Se répliquant, en tout mon être,
Comme une prière à l'infini.
Reste bien à Terre
Mais pas en terre
Je te veux, j'en ai peur,
Si immortelle
Déesse en mon coeur,
Mon éternelle.
Viens avec moi, sur nos chemins,
Le temps oublie nos flétrissures
Formons ensemble nos longs destins,
Où nous panserons nos meurtrissures.
Offre moi ton velours, tes charmes,
Que j'embrasse ta courbe désirable,
Que nos hélices, enfin, se désarment,
Et forment ce tout inimitable.
Reste bien à Terre
Mais pas en terre
Je te veux, j'en ai peur,
Si immortelle
Déesse en mon coeur,
Mon éternelle.